3 septembre 2010
Mme Ginette St-Jean
Directrice exécutive de l’Association du Québec
Institut Canadien des évaluateurs
Madame St-Jean
C’est avec déception et amertume que je vous informe qu’à partir du 30 septembre 2010, je délaisserai mon titre professionnel de AACI que j’ai fièrement porté au cours des 13 dernières années. Cette décision officielle de ma part est motivée par le fait que les têtes dirigeantes et penseurs de l’Institut Canadien des Évaluateurs ont récemment décidé de ne plus reconnaître le plan d’assurance responsabilité de l’Ordre des Évaluateurs Agréés du Québec, ce qui, de ma compréhension, nous obligeraient, Évaluateurs Agréés du Québec, à nous assurer à la fois auprès de l’assurance responsabilité de l’Ordre de même qu’au plan d’assurance responsabilité de l’Institut Canadien. En soit, il est évident qu’une double prime d’assurance inutile à mon humble avis ne représente pour moi aucun intérêt mais plutôt une perte pécuniaire inacceptable et non négligeable de quelques milliers de dollars annuellement.
De plus, je n’ai jamais compris et difficilement accepté le fait que les penseurs de l’Institut Canadien des Évaluateurs nous aient obligé nous, les Évaluateurs Agréés du Québec, à doubler, du jour au lendemain, nos assurances responsabilités par sinistres, les faisant passer de 1 000 000$ à 2 000 000$. En terme de gestion de risque et en me basant sur l’absence de poursuite que j’ai eu dans ma pratique professionnelle depuis plus de 10 ans, je n’approuve pas cette décision mais bon, j’étais bien prêt à l’accepter comme en témoigne l’ajustement additionnel que j’ai du payer cette année afin de me conformer à cette nouvelle réalité. Toutefois, le fait de ne plus reconnaître le plan d’assurance responsabilité de l’Ordre des Évaluateurs Agréés du Québec représente à mon avis la goutte faisant déborder le vase.
Somme toute, je ne comprends pas le sens des nouvelles directions prises par les dirigeants de l’ICE, et je suis persuadé que plusieurs membres de l’ICE portant également le titre de É.A. prendrons la même décision que moi, d’où une perte non négligeable du membership auprès de l’ICE (au niveau de l’Association du Québec) et une perte évidente d’argent en provenance de nos cotisations professionnelles. Alors pourquoi en arriver à cette situation perdant / perdant si ce n’est que pour des raisons politiques qui évidemment ne me concerne aucunement et dont je n’adhère nullement.
Finalement, j’aimerais vous remercier personnellement pour les excellents services que vous m’avez rendus au cours des nombreuses dernières années et peut-être, qu’un jour, je comprendrai le pourquoi de cette situation des plus déplorable.
Stéphane Blais É.A.